DLPDGS - épisode 21

02 heures

Zzzzzzzz... Zzzzzzzzz... Zzzzzzzzzz... Zz... Zzzzzzzzzz...
Zzzzzzzzzzz... Zzzzzzz... Zzzzz... Zzzzzzzzzzzz...

Tout-à-coup, je ne sais ce qu'il m'arrive. Je me retrouve subitement enfermé dans une case de bande dessinée que je ne connais pas ! Le décor dessiné est bien celui de la maison du Grand Schtroumpf et je suis toujours dans la peau du Grand Schtroumpf, mais dans cette case, c'est l'HORREUR TOTALE !

Des plantes vivaces envahissent la pièce ! Elles sont vertes avec de gros piquants, et s'enroulent autour des meubles et des objets. Elles enflent à vue d'œil dans un bruissement sordide. La table craque puis cède sous leur force. Pliant, bien que tentant de résister sous le poids des plantes, les étagères tombent, et tous les récipients se cassent un à un, quasi méthodiquement.

Trop tard, je ne peux plus atteindre la porte pour m'enfuir ! Et impossible de quitter cette maudite case de BD ! Je me heurte de toute part, l'espace est comme restreint, au secours Mulder ! Et voici que les plantes, toujours plus voraces, s'attaquent à moi, m'enlacent et tentent de m'étouffer ! Je me débats, mais la force de ces végétaux schroumpfivores semble se décupler.

« Au secours ! Au secours ! »

Répondant à mon cri de détresse, deux Schtroumpfs arrivent affolés. Dans sa précipitation, le Schtroumpf costaud a emporté sa hache. Lui et le Schtroumpf passant réussissent à enfoncer la porte. A coups de hache, le Schtroumpf costaud se met à découper les tentacules des plantes. Il doit faire vite car les surgeons décapités reprennent vie. De la sève gluante éclabousse la pièce, il y en a partout sur les murs.

Pendant ce temps, je tente de tenir bon. Le Schtroumpf costaud réussit à se frayer un chemin jusqu'à moi et m'attrape vigoureusement par les aisselles (ça chatouille). Demi-tour et il court en direction de la porte, me tenant d'un côté et donnant des coups de hache de l'autre. Nous arrivons enfin à la porte, et le Schtroumpf passant, voyant que je suis tiré d'affaire, se désintéresse, range son appareil photo et continue son chemin en s'éloignant.

« Je ne sais comment vous schtroumfer, Schtroumpf costaud ! Merci schtroumpfes fois de m'avoir schtroumpfé. Sans vous, je serais sûrement déjà schtroumpf !
- Eh bien, venez donc faire un peu de musculaschtroumpf avec moi, ça me schtroumpfera de la compagnie. Les séances sont tous les jours entre 12h et 13h. Si vous étiez un peu plus schtroumpfé, vous pourriez vous sortir tout seul de ce genre de situaschtroumpf ! Regardez-moi comme je suis schtroumpfé j'ai même de splendides plaques de schtroumpfolat. »




Et comme par enchantement, en plein milieu de la rue, le Schtroumpf sort une altère, qu'il soulève à bout de bras avec une facilité déconcertante. Il a un tatouage sur le bras gauche... Puis dans un bruit sourd, il laisse retomber brutalement l'altère sur le sol, chrouingggggg... Zz... Zzzzzzzzzz... Zzzzzzzzzzz... Zzzzzzz... Zzzzz... Zzzzzz... Zzzzzzzzz... Zzzzzzzzzzz... Zzzzzzz... Zzzzz... Zzzzzzzzzzzz...

Comments

[Pr. Golb]

Merci Pr Mc B, en effet, je voulais dire "haltère".
Oh, je devais penser au mot latin "alter" lorsque j'ai écrit, je pensais à cet "autre" être devant moi, heureusement que je n'ai pas écrit "aliène" !
Ah, Pr. Mc B, je vous reconnais bien, toujours avec votre dictionnaire électronique de poche allumé ! Je l'entends d'ici:
"bips! faute! bip! faute! recommencez! bip! bip! bip! attention grammaire! bip!".
La dernière fois que j'ai vu le Pr. Mc B, son dictionnaire électronique corrigeait même les fautes orales. Résultat: on ne s'entendait plus parler!

[Pr Mc B]

Est-ce qu'une altère c'est la même chose qu'une haltère ?

[Pr. Casbonbon]

Ben dites-donc ! Vous avez eu chaud... Qu'est-ce qui peux vous arriver quand vous dormez Pr.!
Vous deviez être un peu stressé là-bas quand même...

[Transs]

Hummm des plaques de schtroumpfola !!!!! Et il avait aussi de beaux bischtroumpf ? Hummmmm .... mais bon les muscles c'est bien joli ... mais ya pas que ca qui schtroumpf !