22 décembre 2004
MuscuRoller, un nouveau sport
Après cette expérience éprouvante DLPDGS, récit extraordinaire, je reprends à présent mes activités.
Depuis très longtemps, je rêve d'inventer un nouveau sport, ce serait une chose tellement formidable !
L'autre jour, en feuilletant ma collection privée de dessins originaux de Léonard de Vinci, j'ai été fasciné par l'un d'entre eux. Comment n'y avais-je pas pensé plus tôt ? En regardant cette image, une idée géniale de nouveau sport venait de germer dans ma tête. A mi-chemin entre le roller et la musculation, ce sport inédit, complet devrait procurer des sensations hors du commun. Son nom me vint presque naturellement à l'esprit : "le muscuroller".
Il ne me restait donc qu'à fabriquer mon premier prototype du muscuroller.
Avec un peu de bois je formai un grand cerceau, (environ 15cm de large) pour 1m80 de diamètre et avec un peu de caoutchouc je construisis un grand cadre de forme carrée, mais souple, au côté mesurant 1m69.999. J'imbriquai les 2 formes l'une dans l'autre, rajoutai 4 crochets et j'obtins ce résultat, ma foi plutôt réussi :
Puis je décidai de tester mon nouveau sport.
J'installai le muscuroller à un endroit de mon laboratoire légèrement en pente (j'y avais déjà testé des skis et des rollers) se terminant par une partie plate, aire de réception idéale. Dans le plus simple appareil (selon le dessin de Léonard), après avoir redressé le muscuroller sur le sol (comme on redresse une planche à voile), je m'installai dedans dans la position de départ, c'est-à-dire pieds bien à plat sur le cerceau et bras tendus de chaque côté. Je demandai à Orak de m'aider en attachant les lanières prévues pour fixer mes chevilles et poignets aux crochets.
Je pouvais enfin commencer mon expérience.
D'un mouvement de reins, je démarrai ma première balade en muscuroller. Le cerceau se mit à rouler, le cadre en caoutchouc suivant harmonieusement le mouvement, les coins s'assouplissant de plus en plus avec la vitesse. Je parcourus ainsi quelques mètres dans la partie en pente de mon laboratoire jusqu'à arriver sur le plat.
Seulement, je ne sais pas pourquoi, et je cherche toujours, au bout de quelques minutes, dans cette portion de sol, je me suis retrouvé à l'arrêt, tête en bas. Impossible de continuer, je n'avais plus assez d'élan, et le cadre de caoutchouc, carré, bloquait le tout. Voici un schéma de mes mouvements, réalisé après l'expérience :
Je dûs appeler très fort pour qu'enfin Uline vienne m'aider à me sortir de cette situation. Je fus fort vexé de la voir hurler de rire à la vue de "mon simple appareil" à l'envers, mais malgré ses spasmes d'hilarité moqueurs, elle me délivra.
Expérience navrante, mais je ne désespère pas. Il me faut remplacer les crochets et lanières pas des systèmes automatiques, comme sur les skis, afin de pouvoir s'attacher tout seul et aussi se détacher, et surtout acheter rapidement un slip de trapéziste.
Ah, merci à Léonard de Vinci...
Depuis très longtemps, je rêve d'inventer un nouveau sport, ce serait une chose tellement formidable !
L'autre jour, en feuilletant ma collection privée de dessins originaux de Léonard de Vinci, j'ai été fasciné par l'un d'entre eux. Comment n'y avais-je pas pensé plus tôt ? En regardant cette image, une idée géniale de nouveau sport venait de germer dans ma tête. A mi-chemin entre le roller et la musculation, ce sport inédit, complet devrait procurer des sensations hors du commun. Son nom me vint presque naturellement à l'esprit : "le muscuroller".
Il ne me restait donc qu'à fabriquer mon premier prototype du muscuroller.
Avec un peu de bois je formai un grand cerceau, (environ 15cm de large) pour 1m80 de diamètre et avec un peu de caoutchouc je construisis un grand cadre de forme carrée, mais souple, au côté mesurant 1m69.999. J'imbriquai les 2 formes l'une dans l'autre, rajoutai 4 crochets et j'obtins ce résultat, ma foi plutôt réussi :
Puis je décidai de tester mon nouveau sport.
J'installai le muscuroller à un endroit de mon laboratoire légèrement en pente (j'y avais déjà testé des skis et des rollers) se terminant par une partie plate, aire de réception idéale. Dans le plus simple appareil (selon le dessin de Léonard), après avoir redressé le muscuroller sur le sol (comme on redresse une planche à voile), je m'installai dedans dans la position de départ, c'est-à-dire pieds bien à plat sur le cerceau et bras tendus de chaque côté. Je demandai à Orak de m'aider en attachant les lanières prévues pour fixer mes chevilles et poignets aux crochets.
Je pouvais enfin commencer mon expérience.
D'un mouvement de reins, je démarrai ma première balade en muscuroller. Le cerceau se mit à rouler, le cadre en caoutchouc suivant harmonieusement le mouvement, les coins s'assouplissant de plus en plus avec la vitesse. Je parcourus ainsi quelques mètres dans la partie en pente de mon laboratoire jusqu'à arriver sur le plat.
Seulement, je ne sais pas pourquoi, et je cherche toujours, au bout de quelques minutes, dans cette portion de sol, je me suis retrouvé à l'arrêt, tête en bas. Impossible de continuer, je n'avais plus assez d'élan, et le cadre de caoutchouc, carré, bloquait le tout. Voici un schéma de mes mouvements, réalisé après l'expérience :
Je dûs appeler très fort pour qu'enfin Uline vienne m'aider à me sortir de cette situation. Je fus fort vexé de la voir hurler de rire à la vue de "mon simple appareil" à l'envers, mais malgré ses spasmes d'hilarité moqueurs, elle me délivra.
Expérience navrante, mais je ne désespère pas. Il me faut remplacer les crochets et lanières pas des systèmes automatiques, comme sur les skis, afin de pouvoir s'attacher tout seul et aussi se détacher, et surtout acheter rapidement un slip de trapéziste.
Ah, merci à Léonard de Vinci...
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